« Go-pro sous contrôle
Go-pro sous contrôle
Dresseur de drones
Web-mastiqueur de neurones »
Revue de Presse
Avec « l’arbre bleu », Ô Bec nous donne à voir à danser à rêver à chanter les arbres qu’ils ont rencontrés. Les arbres qui leur ont parlé des hommes les hommes qui leur ont parlé des arbres. (…) Les mots-poèmes de Didier sont enrobés enveloppés de la voix aérienne d’Alexandre, au rythme des guitares et tambours qui nous ramènent à quelque chose de primaire, d’ancestral que l’on aurait tort d’oublier.
À travers l’arbre, les textes du spectacle sont percutants, drôles, tendres, dans un cocktail folk-rock de guitares électriques et acoustiques, de percussions (…). Ils portent l’engagement des artistes pour une planète vivante, une transition écologique et la préservation de l’environnement.
L’homme est croqué voire piqueté de coups de bec, la tendresse entre les mots et les éclats des guitares, le son des percussions ajoutent leurs touches, les rythmes bousculent avec le sentiment d’un groupe de musiciens soudés et complices.
(…) on pouvait apprécier les textes sur fond de rock et folk coloré de blues ou piqueté de petits coups de bec en pizzicati. Un joli moment avec « Mégoïne » en fort belles dissonances instrumentales.
Et les chansons, alors ? Une belle brassée de réussites et ma préférence pour une poignée qui dessine la personnalité du groupe : l’obscur mais habité Des Clous ; Raisons à vendre, un doux reggae au refrain pénétrant ; la résolument tribale Robe Noire ; Jours de Fête, où l’accordéon de Luce Merlot rend un hommage festif au film de Jacques Tati ; l’immense Dragues emprunté au duo Allain Leprest – Gérard Pierron, si bien approprié qu’il en devient une évidence.
Extrait du reportage consacré au groupe en marge de la sortie de l’album « de nature… » : Leur répertoire, composé de chansons à texte engagées, s’inspire de l’actualité et de la vie quotidienne et correspond bien à leur désir : celui d’ouvrir leur bec et de prendre la parole comme le nom du groupe l’indique.
Extrait de la chronique consacré à l’album : « De nature… un titre à tiroirs astucieux : si les éléments naturels sont présents et servent souvent de cadres et de métaphores, c’est notre nature humaine, nos comportements et nos sentiments qui sont croqués, tout en poésie. (..) Les textes nous saisissent par leur musicalité. L’équilibre est là, sur le fil des émotions. (..) La tête dans les étoiles et les pieds sur Terre ».
« (…) autour de titres forts et beaux comme Fable sociale, le Roncier (bel hommage à Barbara) ou encore le très entraînant Jours de fête. Sans doute assumées, les références à Thiefaine ne sont jamais loin mais font bien d’ô Bec ! un groupe qui vole maintenant de ses propres ailes (…) ».
Au gré des résidences de créations (…) les quatre musiciens ont rassemblé la matière. Puis ils ont ancré dans des mélodies et des mots habilement ciselés, ce qui fait notre vie à tous.
« Ces oiseaux d’Ô Bec ! n’en sont pas moins là pour aussi donner des coups de bec dans les sujets d’actualité. Et tout ça en textes et musiques originaux, où transpire l’amour de l’humanité, l’envie de rencontre. On leur ferait bien un bec avant de partir pour les remercier de ce bon et beau moment musical. »
« Ô Bec ! nous annonce un album pour le mois de novembre. La sortie du nid s’annonce bien ! »